Dans la jungle du digital learning : les clés pour choisir le bon outil numérique !

17 Déc

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La première clé, c’est… la patience !

L’important serait donc de savoir attendre? Attendre le bon moment, en effet. Celui où l’on se retrouve face au problème : Des ressources à rendre accessibles en ligne? Des stagiaires qui sont toujours absents ? Le manque de cohésion du groupe qui freine les apprentissages? Une gestion de plus en plus difficile de l’hétérogénéité du niveau des stagiaires? Un travail sur un projet collaboratif entre plusieurs établissements à organiser? La mise en place des feedbacks et de suivi des apprentissages?

Qu’importe le problème, il faut qu’il puisse émaner d’un fort besoin pédagogique. C’est l’élément déclencheur qui amène à se poser la question de l’intégration du numérique et de là permet de partir à la recherche d’un outil répondant aux attentes. Les contraintes sont souvent connues (techniques, organisationnelles, institutionnelles, budgétaires) et permettent de mettre de côté un certain nombre d’outils qui ne répondent pas à ces critères. Afin d’avancer dans la sélection, les sites de veille et les différentes cartes mentales et collections de liens qui répertorient les outils numériques utilisables en formation aident également à identifier les catégories du digital learning dans lesquelles on trouvera l’outil correspondant au besoin identifié.

La seconde clé, c’est… d’être en phase avec l’outil !
Passées les premières minutes de prise en main de l’interface, le choix du service en ligne et de l’outil se fera de lui-même. Car si « l’expérience utilisateur » est forte, c’est-à-dire le ressenti et la manière dont est perçu l’outil numérique, elle déterminera rapidement s’il y aura ou non réutilisation. Ce qui explique également que nous ne nous tournons pas tous vers les mêmes outils et que nous ne sommes pas tous à l’aise avec les mêmes services en ligne.

On se rend compte que lorsque l’utilisateur est en phase avec le service, avec son ergonomie mais aussi les fonctionnalités, le graphisme, le rendu final des productions, il n’hésite plus à sortir de sa zone de confort. Pour le formateur, cela signifie qu’il est prêt à imaginer des applications pédagogiques auxquelles il n’aurait pas pensé jusque-là.

La troisième clé, c’est… l’organisation
La meilleure façon de s’y retrouver, c’est d’avoir son propre modèle d’organisation en ligne. Plus question de ne travailler qu’avec les favoris sauvegardés à partir du navigateur, il sera plus efficace de mettre en place un système de stockage de favoris en ligne pour avoir accès aux outils repérés et testés quel que soit l’endroit où l’on se trouve et quel que soit l’ordinateur que l’on utilise. Les plateformes de partage de signets comme Pearltrees.com ou Zeef.com favorisent la collaboration grâce aux fonctionnalités de diffusion entre utilisateurs et sur les réseaux.

La caisse à outils fonctionnera si elle est personnelle, elle se remplit au fur et à mesure des découvertes, des idées lues sur les utilisations pédagogiques, des visionnages de tutoriels, d’articles sur les bonnes pratiques d’un outil.

Le secret, c’est de l’ouvrir au bon moment pour y piocher l’outil pertinent qui fera qu’il y aura une alchimie parfaite entre intention pédagogique, maîtrise de l’outil et attentes du public !

 Isabelle Dremeau – Consultante formatrice


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