Digitalisation des organismes de formation : transformations des métiers (2/2)

21 Déc

Voici la seconde partie du rapport sur la digitalisation des organismes de formation qui traite cette fois des stratégies mises en place par ces entreprises pour entamer leur digitalisation. Le rapport constate donc que parmi les entreprises interrogées (35) toutes ont engagé une réflexion sur le sujet mais toutes ne priorisent pas les mêmes axes de transformation. Globalement, trois distinctions sont faites par les entreprises pour permettre cette réflexion, digitalisation de la gestion d’entreprise,  digitalisation du développement, et digitalisation de l’offre de formation. 

Les entreprises recherchent en priorité la productivité, la fiabilité et le partage d’information. La digitalisation apporte en interne des transformations de la fonction gestion/administration avec l’arrivée d’outils de travail collaboratifs ou le travail à distance. Les métiers de suivi administratif doivent donc monter en compétences pour assurer ces changements.

Les transformations au sein des organismes de formation donnent aussi lieu à la création de nouveaux métiers. La coordination de la digitalisation devient ainsi une mission à part entière. Le métier d’informaticien est aussi bouleversé et se tourne vers l’accompagnement et le conseil. Enfin, pour la formation, il faut maintenant maîtriser la médiatisation de contenus et assurer une recherche et développement pour tester de nouveaux outils. L’ingénierie de formation se recentre vers la gestion de projet et la stratégie à mettre en place pour utiliser les nouveaux outils. Il faut également concevoir les parcours de formation et former les animateurs.

Les freins identifiés par les organismes de formation proviennent de la méconnaissance de leurs besoins par rapport aux possibilités. Les freins financiers sont présents ainsi que des freins externes venant de certains partenaires institutionnels qui ralentissent par exemple la dématérialisation. Du côté de la formation, la demande de formations à distance provient principalement des grandes entreprises selon les dirigeants interrogés, et est très faible chez les TPE/PME. La formation à distance peut aussi être différemment plébiscitée par les partenaires selon les territoires et selon les orientations prises par les institutionnels. Aussi, les organismes de formation regardent désormais vers la formation individuelle qui semble être une nouvelle possibilité.

 


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